Histoire

HISTOIRE DE JALLERANGE

ANTIQUITÉ

 Grâce aux fouilles archéologiques menées lors de la construction de la LGV, l’histoire de Jallerange pendant l’antiquité est mieux connue.
Dès l’âge du fer (de 800 avant notre ère au Ier siècle avant notre ère), le terroir de la commune, anciennement couverte de forêt, cède la place aux prairies et au terres agricoles favorables dès l’époque romaine à l’implantation de villae (exploitation agricole de l’antiquité) dont plusieurs sont connues auparavant. La voie romaine, qui traverse le territoire communal, reliait Besançon à Pontailler sur Saône.
Une exploitation agricole de plus de deux hectares existaient aux lieu-dit « le Parc de la Ferme, Nautrey » qui succède à des occupations de l’âge du Bronze et du Fer. A l’époque augustéenne (-27 à +14), sont édifiées deux petites constructions en matériaux périssables (terre et bois), et le terrain est drainé par des fossés. Vers l’an 15 de notre ère, un grand domaine agricole est installé. Au milieu du Ier siècle, d’autres greniers et bâtiments en matériaux périssables s’organisent selon une nouvelle orientation qui marque le paysage jusqu’à nos jours. La première construction en pierre est édifiée à cette époque. Par la suite, d’autres bâtiments en pierre sont construits, dont un petit édifice cultuel.
Des monnaies ont été découvertes à proximité, déposées par les habitants de la villae toute proche ou par les voyageurs empruntant les chemins. Plusieurs bâtiments sont identifiés la résidence du propriétaire du domaine, une habitation secondaire, sans doute celle du régisseur, et un petit édifice, sans doute un grenier ou une remise. Ces bâtiments seront abandonnés dans la seconde moitié du IIIe siècle.

 

MOYEN-ÂGE

Les plus anciens seigneurs de Jallerange sont les Bénédictins du Mont Roland.


ÉPOQUE MODERNE

Les seigneurs de Jallerange, Claude-Nicolas Seguin et son fils Charles-Antoine développent le village. Claude-Nicolas, féru d’archéologie, découvre des vestiges gallo-romains en 1764, restes d’une luxueuse villa avec ses mosaïques et ses marbres sculptés. Il développe aussi la viticulture dans la commune et invente une technique de fouloir-pressoir. La vin atteint une telle qualité qu’il peut être commercialisé à Besançon et à l’étranger notamment en Angleterre où il est servi à la cour.
Charles-Antoine, conseiller au Parlement de Besançon est puni pour son esprit de révolte. En 1771, il se retire sur ses terres et son anoblissement est annulé. Il entreprend alors la construction du château et la création d’un jardin « à la française ».